Les résidus des produits phytosanitaires constituent une source majeure de pollution de l'eau qui nécessite alors des traitements pour être rendue potable.
LA LUTTE BIOLOGIQUE
EAU
SANTÉ
Une exposition ponctuelle ou répétée aux produits chimiques créé des troubles de la santé (allergies, cancers, maladies neurologiques,...).
BIODIVERSITÉ
Les substances toxiques détruisent des organismes non ciblés (ex.: pollinisateurs).
ÉCONOMIE
Les dégradations induites sur l'environnement et la santé entraînent des coûts cachés ou externalités négatives (dépollution des eaux, frais de santé,...)
PULVÉRISATIONS
- Traitements phytosanitaires biologiques contre les chenilles processionnaires et autres insectes ;
- Désherbage à l’herbicide de bio-contrôle :
- D’origine naturelle, 100% végétale : acide pélargonique ;
- Utilisable en collectivité, sans restriction sur ses usages au 01/01/2017 ;
- Applicable pour les allées de Parcs, Jardins et Trottoirs (PJT).
MATÉRIELS ET PRODUITS DE PIÉGEAGE
La mise en place des pièges permet de capturer les insectes lors des phases spécifiques de leur développement. Nous adaptons chaque solution en fonction du ravageur rencontré et de son cycle biologique. On distingue deux types de pièges :
- Le piège collier avec entonnoir : il permet de capturer les chenilles processionnaires lors de leur descente en procession. Le cycle de la chenille est alors rompu ;
- Le piège à phéromones : la phéromone est un appât installé dans le piège. Les papillons sont capturés (papillon du pin, pyrale du buis, mineuse du marronnier…). Le cycle de reproduction est alors rompu.
Les pièges sont placés à une hauteur inaccessible au public et aux animaux. Certains peuvent être installés à l’aide de nacelles automotrices.
PRÉDATEURS NATURELS
Les prédateurs naturels sont les alliés des jardins et des espaces verts : ils favorisent l’équilibre naturel et régulent les populations de ravageurs. Parmi eux :
- Les coccinelles : elles mangent jusqu’à 100 pucerons par jour et sont capables d’éradiquer un foyer d’infestation en l’espace d’une semaine ;
- Les mésanges : une famille de mésanges peut consommer jusqu’à 500 chenilles par jour ;
- Les punaises Anthocoris memoralis : elles perforent les œufs et larves de psylles pour se nourrir de leur contenu.
Nous adaptons l’introduction de prédateurs aux différents contextes : niveau d’infestation, période de l’année, cycle biologique du ravageur,…